Le Comité de suivi des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) a récemment alerté sur un risque de dépassement de l’objectif de dépenses fixé, estimé à environ 1,3 milliard d’euros.
Parmi les facteurs identifiés figurent des dépenses hospitalières plus élevées que prévu, une hausse des dépenses pharmaceutiques et une augmentation des indemnités journalières.
Dans ce contexte, la première mesure décidée par les autorités a été le report des revalorisations tarifaires initialement prévues au 1er juillet 2025, désormais repoussées au 1er janvier 2026.
Si cette décision peut s’expliquer par la nécessité de contenir l’évolution globale des dépenses, elle interroge toutefois sur sa compatibilité avec les engagements conventionnels en cours. Elle souligne aussi la difficulté persistante à engager une réforme structurelle de l’offre de soins, préférant une approche immédiate et budgétaire.
Cette orientation pourrait avoir des effets négatifs sur l’attractivité de l’exercice libéral en ville, pourtant essentielle à l’équilibre du système de santé.
